0) { ?>


Actions

  • Appel La nuit sécuritaire

    15 décembre 2008.


    Le 2 décembre 2008, dans une enceinte psychiatrique hospitalière, se saisissant d’un crime pourtant très rare commis par un patient diagnostiqué comme schizophrène, le président Sarkozy a annoncé un plan pour la psychiatrie aux conséquences dévastatrices.
    Dans ce discours, les fondements même de la psychiatrie ont été attaqués avec la plus grande brutalité, celle qui amadoue pour mieux exécuter.

    Il aura suffi d’un fait divers dramatique pour relancer une politique de la peur dont le projet de centres de rétention de sà»reté tout comme les soins sans consentement en ambulatoire sont le parachèvement.

    En amalgamant la folie àune pure dangerosité sociale, en assimilant d’une façon calculée la maladie mentale àla délinquance, est justifié un plan de mesures sécuritaires inacceptables.

    Alors que les professionnels alertent régulièrement les pouvoirs publics non seulement sur les conditions de plus en plus restrictives de leur capacité de soigner, sur l’inégalité croissante de l’accès aux soins, mais aussi sur la mainmise gestionnaire et technocratique de leurs espaces de travail et d’innovation, une seule réponse leur a été opposée : attention danger, sécurisez, enfermez, obligez, et surtout n’oubliez pas que votre responsabilité sera engagée en cas « de dérapage  ».

    Un pas vient d’être franchi, l’heure est trop grave pour que la résignation l’emporte.

    Que peut signifier cette prétendue méconnaissance, en réalité cette volonté délibérée d’ignorer les réalités de la psychiatrie ?

    Il y a les faits, il y a les chiffres : le rapport de la Commission « Violence et santé mentale  » dénombre qu’en 2005 sur 51 411 mis en examen dans des affaires pénales (crime ou délit) 212 ont bénéficié d’un non-lieu pour irresponsabilité mentale, c’est àdire 0,4 % des crimes et délits ! Mais en revanche, la prévalence des crimes violents contre les patients psychiatriques est 11,8 fois plus importante que par rapport àla population générale. La proportion des vols àleur encontre est 140 fois plus importante !

    Nous, soignants en psychiatrie, n’acceptons pas que la plus haute autorité de l’État répande de tels propos, qui laisseraient croire que les personnes atteintes de troubles psychiques font bien plus souffrir la société que celle-ci ne les aliène. Nous n’acceptons pas non plus que ces citoyens soient jetés en pâture àla vindicte populaire pour maintenir de manière forcenée, irresponsable, le ferment de la peur.

    « La politique de civilisation  » annoncée est une politique de « rupture  » du lien car elle tente de bafouer les solidarités sociales qui ont permis de sortir du grand enfermement de la folie. Il n’y a pas d’exercice possible de la psychiatrie sans respect constant des valeurs de la République : celles qui en énonçant le respect de la séparation des pouvoirs permettent àla démocratie de rassembler solidairement afin de ne pas exclure les plus démunis.

    Devant tant de « dangerosité  » construite, la psychiatrie se verrait-elle expropriée de sa fonction soignante, pour redevenir la gardienne de l’ordre social ?

    Nous, citoyens, psychiatres, professionnels du soin, du travail social, refusons de servir de caution àcette dérive idéologique de notre société.

    Nous refusons de trahir notre responsabilité citoyenne et notre éthique des soins dans des compromissions indignes et inacceptables.

    Nous refusons de voir la question des soins psychiques réduite àun pur contrôle sécuritaire criminalisant outrageusement la maladie mentale.

    Nous refusons d’être instrumentalisés dans une logique de surveillance et de séquestration.

    Pour maintenir la fonction soignante en articulation permanente entre le singulier et le collectif, nous refusons l’aveuglement d’une supposée culture de l’efficacité immédiate concernant des problèmes qui n’existent que peu.
    Dans le champ de la psychiatrie, des actions s’opposent àla normalisation des enseignements (sauvons la clinique), des pratiques prédictives (pas de zéro de conduite), des dérives scientistes assignant àla psychiatrie le devoir de prévoir l’avenir (non àla perpétuité sur ordonnance, politique de la peur).

    Nous soutenons et accompagnerons toute perspective de regroupement de ces initiatives car elles vont toutes dans le même sens : défendre et soutenir la dignité des patients qui nous sont confiés ou qui se confient ànous.

    Faudrait-il que nous entrions en résistance par la désobéissance civile, pour soutenir la possibilité d’une psychiatrie au service des sujets en souffrance, respectueuse du sens de leur existence, et non une psychiatrie servant au maintien de l’ordre sécuritaire stigmate de l’asservissement de la population par la peur ?

    « Il faut de la crainte dans un gouvernement despotique : pour la vertu, elle n’y est point nécessaire, et l’honneur y serait dangereux.  » Montesquieu

    Contact : elie.winter@free.fr


    yacine AMHIS (Psychiatre reims membre de la criée ), Jean-marc ANTOINE (Psychologue. association aurore. paris. directeur du pôle aurore habitat.), Mathieu BELLAHSEN (Interne en psychiatrie,secrétaire d’utopsy), Dominique BESNARD (Psychologue et représentant des cemea), Antoine BESSE (Psychiatre, psychanalyste ), Guilhem BLEIRAD (Psychologue), Olivier BOITARD (Psychiatre, président du casp), Hervé BOKOBZA (Psychiatre, saint martin de vignogoul), Loriane BRUNESSAUX (Interne en psychiatrie, présidente d’utopsy), Patrice CHARBIT (Psychiatre psychanalyste vice-président de l’afpep-snpp), Jean-paul CHARDON (Chef de service pédopsychiatrie, ), Franck CHAUMON (Psychiatre, psychanalyste ), Patrick CHEMLA (Psychiatre chef de service , centre antonin artaud reims , président de la criée, membre del’usp ), Sarah COLIN (Psychiatre àreims), Guy DANA (Psychiatre psychanalyste chef de service), Alexandra DE SEGUIN (Interne en psychiatrie, vice-présidente d’utopsy), Pierre DELION (Professeur de psychiatrie), Barbara DIDIER (Psychologue, psychanalyste), Eric DIDIER (Psychanalyste), Léa DIDIER (Etudiante en psychologie clinique), Bernard DURAND (Psychiatre, président de la fédération d’aide àla santé mentale fasm croix marine ), Joë l DUTERTRE (Médecin (mp4 champ social)), Lysia, EDELSTEIN (Psychologue clinicienne àla protection judiciaire de la jeunesse, pantin (93), snpes/pjj/fsu), Roger FERRERI ("psychiatre chef de service infanto juvénile 91000 evry, association ""pratiques de la folie"""), Florent GABARRON-GARCIA (Vice président d’utopsy, moniteur psychiatrique àla clinique de la borde), Yves GIGOU (Infirmier de secteur psychiatrique - militant associatif), Pascale GIRAVALLI (Psychiatre, marseille), Roland GORI (Professeur de psychopathologie clinique àl’université d’aix-marseille, président du séminaire inter-universitaire européen d’enseignement et de recherche en psychopathologie et psychanalyse (siueerpp) et psychanalyste), Michaë l GUYADER (Chef de service du 8ème secteur de psychiatrie générale de l’essonne, psychanalyste), Liliane IRZENSKI (Psychiatre. psychanalyste), Serge KLOPP (Cadre de santé, chargé des questions de psychiatrie commission santé du pcf), Olivier LABOURET (Psychiatre public, chef de service), Jean-jacques LABOUTIERE (Psychiatre), Paul LACAZE (Neuropsychiatre, psychanalyste, montpellier), Laurent LE VAGUERESE (Psychiatre, psychanalyste responsable du site oedipe.org), Claude LOUZOUN (Psychiatre, président du cedep), Emile LUMBROSO (Centre van gogh reims, président d’euro-psy, membre de la criée), Paul MACHTO (Psychiatre. psychanalyste. montfermeil 93. pratiques de la folie. usp), Jean-pierre MARTIN (Psychiatre), bénédicte MAURIN , Simone MOLINA (Psychanalyste, psychologue clinicienne présidente du point de capiton (vaucluse)), Isabelle MONTET (Psychiatre, chef de service, sph), Jean OURY (Médecin directeur de la clinique de la borde, cour cheverny), Angelo POLI (Psychiatre président de cme de st cyr (69)), Gérard RODRIGUEZ (Cadre de santé, reims), Pierre SADOUL (Psychiatre désaliéniste du service public, ex mcs en pédopsychiatrie, ex-vp de l’api, administrateur de l’asepsi), Olivier SCHMITT (Président de l’afpep-snpp (association des psychiatres d’exercice privé, syndicat national des psychiatres privés)), Bruno TOURNAIRE BACCHINI (Psychiatre, praticien hospitalier), Anne TUFFELLI (Psychiatre), Valérie VALLET (Psychologue), Elie WINTER (Psychiatre)

    Cliquer sur le lien pour accéder au site de l’appel

    Appel La nuit sécuritaire

    15 décembre 2008.

  • Pétition Sauvons les RASED

    25 octobre 2008.


    Sauvons les rased

    3000 professionnels de RASED supprimés
    des milliers d’élèves en difficulté sur le carreau !

    Non àla suppression pure et simple de 3000 professionnels (postes E et G) des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté !
    Cette mesure va priver des dizaines de milliers d’élèves des aides spécialisées, qui ne couvriraient plus tout le territoire, et conduira àterme àla suppression des RASED.

    La brutalité de cette décision vient souligner la contradiction d’une politique ministérielle qui prétend faire de la lutte contre l’échec scolaire une « priorité.  » La mise en place des deux heures d’ « aide personnalisée  » ne peut se substituer au travail effectué dans le cadre des Réseaux d’Aides, qui ont été créés pour répondre aux besoins particuliers des élèves en difficulté.

    Nous exigeons le maintien des aides spécialisées proposées par le dispositif des RASED et ses trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques (maître E, rééducateur et psychologue de l’éducation nationale)
    Nous exigeons l’abandon de la suppression des 3000 postes.
    Nous demandons l’ouverture immédiate de discussions sur le devenir et le développement des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté.

    Pétition àl’initiative de :
    SNUipp FSU SGEN-CFDT SE-UNSA SUD éducation SNUDI FO SMedEN FO FNAME FNAREN AFPEN FERC-CGT

    Organisations soutenant cette initiative :
    AVENIR-ECOLES CRAP Cahiers pédagogiques AGSAS ICEM UDAS

    Cliquer sur le lien pour accéder au site le l’appel

    Pétition Sauvons les RASED

    25 octobre 2008.

  • Appel Parents sans papiers, enfants en souffrance

    30 septembre 2008.


    Parents sans papiers, enfants en souffrance

    Des professionnels des services publics de Psychiatrie Infanto-Juvénile, ainsi que d’autres professionnels de l’enfance, inquiets de la situation actuelle des enfants de parents sans papiers, alertent :

    1. Sur la difficulté grandissante d’accès aux soins :

    • Le risque d’une remise en question de l’acceptation de l’Aide Médicale d’Etat augmente pour les étrangers sans papiers.

    • La peur d’être appréhendé dans les lieux de soins et sur les trajets fait obstacle àla demande et àla continuité des soins.

    2. Sur les répercussions graves pour les enfants et leurs familles :

    • Ces enfants vivent souvent dans une perpétuelle insécurité matérielle (déménagements multiples, hébergement précaire) et psychique : la menace d’une rupture des liens affectifs et sociaux est toujours imminente par rapport àleur environnement. Lorsqu’un des parents est renvoyé dans son pays d’origine, les répercussions sont graves sur la dynamique familiale et sur le développement de l’enfant.

    • Les souffrances psychiques des parents ont un impact sur la construction des enfants : dépression maternelle, dévalorisation de la place parentale, culpabilité, etc...

    • Certaines manifestations et signes de souffrance apparaissent plus fréquents chez les enfants pris dans cette problématique : réactivation des traumatismes antérieurs, préoccupation constante autour de la famille et de son devenir, hypermaturité avec absence de jeu, manifestations àexpression somatique, agitation, échec scolaire.

    • Les familles et leurs enfants ayant fui des persécutions dans leur pays d’origine, paraissent tant qu’elles sont sans papiers, suspendues dans un entre-deux, ce qui ajoute àla problématique de la migration, celle encore plus complexe de l’exil.

    • Les pathologies psychiatriques, présentées par certains enfants de parents sans papiers, s’aggravent avec le renvoi dans le pays d’origine au prétexte qu’il existe des soins, alors même qu’ils sont insuffisants ou inexistants.

    • La prise en charge des mineurs isolés est difficile.

    • La présence de certains enfants avec leurs parents dans les centres de rétention pose de nombreux problèmes éthiques, en particulier la privation de liberté de ceux-ci.

    3. Nous nous inquiétons également de l’effet traumatique sur l’environnement proche des familles expulsées ou menacées de l’être.

    Nous sommes, dans notre pratique quotidienne, confrontés àde nombreuses situations cliniques où les droits fondamentaux de l’enfant, tels qu’ils sont rédigés par la convention internationale des droits de l’enfant et par le défenseur des enfants, sont bafoués : droit d’être soigné, droit de vivre en famille, droit d’être protégé. Comment continuer d’exercer nos missions de prévention et de soin dans ce contexte ? L’éthique de nos professions nous impose de nous engager sur cette question.

    Nous souhaitons que le respect de tous les enfants vivant sur le territoire français reste une priorité pour la nation

    Cliquez sur ce lien pour accéder au site de l’appel

    Appel Parents sans papiers, enfants en souffrance

    30 septembre 2008.

  • Initiatives en faveur du retrait du logiciel Base-élèves

    30 janvier 2008.


    Plusieurs initiatives ont été lancées en faveur du retrait du logiciel Base-éléves, destiné àficher les données individuelles de tous les élèves du premier degré, notamment celles relatives àd’éventuelles difficultés scolaires ou psychologique ayant donnée lieu àun suivi par les Rased (réseaux d’aides sépcialisés aux éléèves en difficulté).

    Cliquer sur ce lien pour accéder au site de la Ligue des droits de l’Homme de Toulon, sur la page relative au dossier Base-èlève

    Cliquer sur ce lien pour accéder àla pétition "Nos enfants sont fichés, on ne s’en fiche pas"

    Initiatives en faveur du retrait du logiciel Base-élèves

    30 janvier 2008.

  • Appel Les élèves en difficulté àl’école ne sont pas tous des enfants handicapés !

    3 décembre 2007.


    Nous souhaitons alerter tous les professionnels de l’enfance, chefs d’intersecteurs en pédo-psychiatrie et soignants, orthophonistes, psychomotriciens, inspecteurs de l’Éducation Nationale, directeurs d’écoles et formateurs en IUFM, professeurs des écoles, professionnels des RASED, maîtres référents, médecins scolaires, travailleurs sociaux, personnels des crèches, des PMI et des lieux d’accueil parents-enfants, ainsi que les familles et les associations de parents, sur les problèmes aigus que pose de plus en plus fréquemment la scolarisation de très nombreux enfants en grande difficulté àl’école, de par l’absence de moyens adéquats pour aménager et soutenir cette scolarisation.

    Nous rencontrons tous ces enfants en grande difficulté : difficultés relationnelles, difficultés émotionnelles, difficultés d’apprentissage de la lecture, de l’écriture, des mathématiques. Les causes de ces difficultés sont multiples et variées : elles peuvent être liées àdes situations sociales, familiales, culturelles, défavorables ou compliquées, ou exprimer des troubles psychiques ou des réactions àdes traumas, ou trahir des « allergies  » ou « phobies  » àla « chose scolaire  ». Nous constatons cependant régulièrement que ces moments d’inhibition des fonctions cognitives ou ces périodes de troubles relationnels peuvent être des phases du développement d’un enfant, ou des réactions normales, voire salutaires, aux divers aléas de sa vie en famille ou àl’école. Nous constatons chaque jour l’évolution et la réversibilité de tels symptômes, de sorte que nombre de ces enfants peuvent avec succès réintégrer l’école après un parcours de soins (hôpital de jour, psychothérapie, etc.).

    La loi du 11 février 2005 définit, àjuste titre, le handicap comme « une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions  ». Ainsi, l’étiquetage des enfants qui rencontrent des difficultés dans leur parcours de vie ou leur parcours scolaire comme « handicapés  » tend àblesser inutilement l’enfant et sa famille, àcristalliser des difficultés passagères et àrendre plus difficiles des évolutions positives. Loin d’apporter une aide, il peut marquer négativement àvie le destin d’un enfant, alors même qu’un tel étiquetage est souvent médicalement fragile ou injustifié. Nous refusons l’extension de la notion de handicap àl’ensemble des enfants suivis par les secteurs de pédo-psychiatrie. Ces enfants sont porteurs de symptômes qui ont un sens dans leur existence et qui ne peuvent être réduits àde présupposés « déficits  » ou « troubles  » neurologiques, même s’ils perturbent le cours « normal  » de leurs apprentissages.

    Les lois de 1975 puis de 2005 ont amélioré la prise en charge des enfants handicapés, assoupli les modalités de leur scolarisation et développé les moyens de l’accompagner. Cependant, les très nombreux élèves en difficulté qui ne relèvent pas ou ne devraient pas relever des logiques médicales et institutionnelles du handicap ne peuvent plus guère bénéficier que des moyens très limités des RASED. Pour presque tous les autres aménagements de la scolarisation, la famille doit s’adresser àla Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), donc faire étiqueter son enfant comme « handicapé  ». Dans ces conditions, les familles, les enseignants et les soignants sont dans l’obligation soit de faire entrer l’enfant dans les logiques administratives du handicap, dont il ne devrait pourtant pas relever, pour obtenir ou tenter d’obtenir les aides nécessaires, soit de renoncer àdes moyens indispensables àun accompagnement convenable de sa scolarisation.

    Cette profonde inadaptation du cadre institutionnel actuel aux problématiques des élèves en grande difficulté àl’école aggrave leurs perturbations psychiques et comportementales, plonge leurs familles dans le désarroi et met àmal, parfois très violemment, les équipes pédagogiques des écoles qui doivent vivre au jour le jour avec ces enfants institutionnellement àl’abandon.

    Par ailleurs, nous avons conscience d’autres problèmes dans le domaine des handicaps. Le choix de la scolarisation « ordinaire  » tend également àrestreindre considérablement les moyens de prise en charge adaptée des enfants et adolescents handicapés, en particulier de ceux dont les handicaps sont les plus pesants. Ils sont de plus en plus souvent amenés àse morfondre dans les classes, aux côtés des enfants en difficultés, dans le même abandonnisme institutionnel, malgré la bonne volonté des enseignants et des éventuels accompagnants.

    C’est pourquoi il nous semble urgent de mettre ou de remettre àla disposition des élèves en grande difficulté et des équipes en charge de leur scolarisation les aides susceptibles de s’avérer indispensables, sans les contraindre àen passer par la MDPH. Il s’agit en particulier :
    • de possibilités d’aménagement souple et évolutif des temps scolaires ;
    • de moyens d’accompagnement individuel pour soutenir le maintien de l’élève en difficulté en classe ordinaire, du type des « auxiliaires de vie scolaire  », mais dotés d’une formation certifiée et d’un emploi stable ;
    • de classes àeffectif réduit et àpratiques pédagogiques adaptées, àfonctionnement souple et ouvert, confiées àdes enseignants spécialisés formés et reconnus ;
    • de permettre l’orientation vers les Instituts Thérapeutiques, Éducatifs et Pédagogiques (ITEP) sans passer par le cadre du handicap.

    Pour suivre ces élèves et organiser la mise en Å“uvre de ces aides, avec souplesse, continuité et professionnalisme, il nous semble également indispensable de créer ou de rétablir des structures de collaboration entre toutes les personnes concernées par l’éducation, le soin et la scolarisation des élèves en grande difficulté : familles, équipes pédagogiques, RASED, services de soins, autorités académiques et travailleurs sociaux.

    Cliquer sur le lien pour accéder àl’appel

    Appel Les élèves en difficulté àl’école ne sont pas tous des enfants handicapés !

    3 décembre 2007.

  • 1
  • 2


Contact | Plan du site | Espace privé | Suivre la vie du site RSS 2.0 | déclaration auprès de la CNIL : 1168622 | SPIP