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Place à l’actualité
Articles de cette rubrique
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1er mai 2011.
Le collectif Pasde0deconduite publie un Manifeste « Petite enfance : pour une prévention prévenante  » et un livre « Les enfants au carré ? Une prévention qui ne tourne pas rond !  » qui seront disponibles en librairie le jeudi 26 mai 2011
Avec le Manifeste « Petite enfance : pour une prévention prévenante  » , le collectif Pasde0deconduite persiste et signe : la prévention prévenante est une finalité en soi qui n’a pas à se nicher à l’ombre des politiques de sécurité. Face à la ténacité du pouvoir politique pour installer une prévention prédictive, un contrôle et un formatage précoce des enfants, Pasde0deconduite est resté mobilisé parce qu’un enfant n’est pas un organisme programmé et programmable. Rien n’est définitivement joué dans l’évolution d’un être humain, ni à 3 ans ni à 7 ou 15 ans.
Dans ce manifeste, le collectif Pasde0deconduite s’inquiète notamment des pratiques de dépistage de masse qui s’installent en milieu scolaire et qui, sous couvert de « promotion de la santé mentale  », visent à généraliser des programmes stéréotypés d’« éducation comportementale  », en ignorant le contexte des difficultés singulières qui peuvent concerner ou affecter tel enfant, différemment d’un autre.
Le collectif Pasde0deconduite interroge les fondements scientifiques et politiques de ces programmes de promotion de la santé mentale et appelle à en cerner les enjeux humains, scientifiques, sociaux, politiques, démocratiques et éthiques. Il défend une recherche qui prend appui sur toutes les approches théoriques et relie les disciplines entre elles, une recherche qui ne soit pas soumise aux intérêts financiers des lobbies pharmaceutiques. Enfin il propose et valorise des pratiques existantes qui ont prouvé leur pertinence ainsi que des dispositifs innovants dans les domaines de la prévention pour les enfants.
Cliquez sur ce lien pour commander le manifeste en ligne
Avec le livre « Les enfants au carré ? Une prévention qui ne tourne pas rond !  » , le collectif Pasde0deconduite dénonce les hiatus entre prévention et évaluation des comportements des enfants. Il précise en quoi l’accompagnement vers la socialisation se différencie des apprentissages précoces de conduites adaptatives et analyse les programmes dits de « promotion de la santé mentale  » concernant tous les enfants dès 24 mois, leurs méthodes, leurs fondements théoriques, leur cadre d’application.
L’illusion de « mise au carré  » en guise d’aide aux enfants en difficulté tend à se décliner avec cohérence du côté des enfants, comme du côté des adultes. En direction des enfants par un effacement des frontières entre l’éducation et le conditionnement précoce. En direction des parents par un effacement des frontières entre soutien à la parentalité et contrôle, entre accompagnement dans les difficultés et sanctions. En direction des professionnels enfin, par un brouillage des repères, missions, métiers, services au profit de protocoles, programmes et procédures d’expertises imposées.
Comment une politique bénéfique pour l’enfance et la famille pourrait-elle émerger de la logique de contrôle qui prévaut actuellement ? Malmener la dimension éthique dans le rapport à l’enfant n’ouvre-t-il pas... sur une impasse ? Car, enfin, mettre les enfants au carré, ça ne tourne pas rond !
Conformément à l’esprit de travail multidisciplinaire et citoyen du collectif Pasde0deconduite, ces questions sont ici abordées sous les aspects psychologique, médical, éducatif, philosophique, sociologique et politique.
Avec la participation de : Daniel Calin, Pierre Delion, Pierre Frackowiak, Vincent de Gaulejac, Nathalie Georges, Sylviane Giampino, Bernard Golse, Roland Gori, Tim Greacen, Marina Julienne, Christopher Lane, Isabelle Millon, Sylvain Missonnier, Hubert Montagner, Michel Parazelli, Christiane Simon-Lang, Pierre Suesser, Serge Tisseron.
Cliquez sur ce lien pour commander le livre en ligne
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1er mai 2011.
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13 février 2011.
Sept ans après son premier rapport où il avait "inventé" l’idée fallacieuse du dépistage dès la crèche des bébés agités pour prévenir la délinquance, J.A. Benisti récidive dans un second rapport sur la prévention de la délinquance des jeunes. On aurait pu s’attendre à des propositions qui aient atteint l’âge de raison. Malheureusement les mêmes présupposés erronés persistent, malgré un langage plus policé et des précautions oratoires. L’auteur se souvenant sans doute de la réprobation massive par la société de son premier rapport, et des 200 000 signataires qui, en quelques semaines, ont répondu à l’appel "Pas de 0 de conduite pour les enfants de trois ans".
Ainsi, finaud, M. Benisti concède que tous les enfants présentant "des signes de mal-être à 3 ans ne deviendront pas des délinquants à 15 ans" . Mais ne cède pas quand il maintient qu’"on constate à l’inverse, parmi les mineurs délinquants, un certain nombre de points communs dès leur plus jeune âge" . Dès lors il retombe in fine sur une proposition fleurant bon la détection précoce des futurs délinquants, en concluant : "C’est pourquoi il est fondamental de focaliser la politique de prévention de la délinquance sur la prévention précoce".
Dans cet esprit, la philosophie du nouveau rapport de M. Benisti se résume entièrement à l’objectif affiché de "Faire de la politique de prévention de la délinquance le carrefour de toutes les autres politiques : sociales, ville, judiciaire, protection de l’enfance, scolaire" .
Le collectif Pasde0deconduite s’élève contre cette énième tentative, quelques mois après la publication du rapport de M. Bockel, de pervertir la prévention auprès des bébés et de leur famille en l’annexant à la politique de prévention de la délinquance. Mais que vient donc faire la prévention de la souffrance psychique et des difficultés de développement des jeunes enfants dans la galère de la prévention de la délinquance ? Et qu’ont à faire dans cette même galère le "développement de la capacité langagière d’un enfant" , la "culture précoce de la parentalité et de la bientraitance dès les premiers mois de vie" , ou la proposition de "Rendre les écoles maternelles obligatoires pour les enfants de 3 ans" ?
En reprenant les propositions de "cours de parentalité" si proches des projets de "coaching parental" chers à M. Bockel, en proposant de subordonner la protection de l’enfance à la prévention de la délinquance, en appelant les professionnels à une "obligation d’informer les maires de tout ce qui peut porter atteinte à la santé et à l’équilibre des enfants" , le rapport 2011 de M. Benisti nous rejoue la partition de son rapport 2004. Une partition fondée notamment sur l’infantilisation, la suspicion et la sanction à l’égard des parents, et sur une nouvelle tentative de mettre au carré les professionnels en leur assignant une mission de pistage et de contrôle qui dévoie la pratique et l’éthique de leurs métiers.
Le collectif Pasde0deconduite réaffirme que la prévention prévenante est une finalité en soi qui n’a pas à se légitimer à l’aune des politiques de sécurité. Il appelle à ne pas céder à une telle manipulation qui relève au mieux d’une erreur idéologique, au pire d’un mensonge stratégique visant à concentrer les ressources et les moyens publics dans des dispositifs sécuritaires au détriment des institutions de santé, d’éducation, d’action sociale.
Le collectif Pasde0deconduite défend l’importance d’une prévention psychologique prévenante qui s’adresse aux enfants et à leur famille pour éviter que la souffrance, l’inadaptation, la perte de confiance en soi ne nuisent à leur développement, à leur épanouissement, à leur liberté future. Nous refusons la défiance à l’égard des jeunes, contrairement à M. Benisti qui se dévoile en citant en exergue de son rapport : "Ne tardez pas à vous occuper des jeunes, sinon ils ne vont pas tarder à s’occuper de vous" . L’engagement des professionnels du social, de la santé, de la psychologie, de l’éducation pour la prévention vise à protéger les enfants contre les dommages occasionnés en eux par des violences subies dans la société et les relations familiales et non à protéger la société et la famille contre les enfants.
Nous demandons aux pouvoirs publics que les ministères de la santé, de l’éducation, des affaires sociales retrouvent leurs bébés, au lieu de laisser orchestrer une politique de l’enfance rétrécie à la prévention de la délinquance par les ministères de l’intérieur ou de la justice.
Le collectif Pasde0deconduite appelle les familles, les citoyens, les professionnels de l’enfance, de la santé, de l’éducation, de l’accueil et du social, à protéger la petite enfance du sécuritaire, à faire échec au rapt des bébés par les politiques de lutte contre la délinquance.
Téléchargez le communiqué Pasde0deconduite en version PDF et lire le rapport de J.A. Benisti sur la "prévention de la délinquance des mineurs et des jeunes majeurs" ainsi que des extraits de ce rapport (fév. 2011)
Cliquez sur ce lien pour visionner l’extrait de l’émission "Café Picouly" sur France 5 le 19 novembre 2010, où Sylviane Giampino était invitée à débattre avec le député Jacques-Alain Benisti sur le thème "Peut-on détecter des signes de délinquance chez les jeunes enfants ?"
(extrait mis en ligne avec l’aimable autorisation du producteur de l’émission, toute autre utilisation n’est pas autorisée)
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13 février 2011.
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4 novembre 2010.
Le collectif Pasde0deconduite apprend que, dans le cadre d’un rapport sur la prévention de la délinquance juvénile remis au président de la République, M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la justice, préconise à nouveau un "repérage précoce" des troubles du comportement chez l’enfant, indiquant que cette "vulnérabilité pourrait être repérée chez les petits entre 2 et 3 ans", en faisant référence à un projet d’avis du Conseil économique et social de février 2010 favorable à "un dépistage plus précoce des troubles mentaux des enfants et adolescents".
Dans le cadre de la politique sécuritaire remise en selle l’été dernier par le président de la République, la préconisation du dépistage des enfants turbulents dès la crèche, au prétexte de prévenir la délinquance, revient sur le devant de la scène. Ceci alors même que les liens entre des difficultés de comportement des jeunes enfants et une évolution vers la délinquance ont été invalidés par les sociétés savantes concernées et les professionnels et les citoyens impliqués dans le champ de l’enfance. Le Comité consultatif national d’éthique a dénoncé catégoriquement un tel amalgame dans son avis n° 95 rendu le 11 janvier 2007.
Le collectif Pasde0deconduite , appuyé par 200 000 signataires, a obtenu en 2006 le retrait de cette disposition d’un projet de loi sur la prévention de la délinquance.
Le collectif Pasde0deconduite demande solennellement au président de la République et au gouvernement d’abandonner définitivement cet amalgame entre les difficultés psychologiques durant l’enfance et la prédiction d’un avenir délinquant, ceci pour trois raisons :
– cet amalgame ne repose sur aucune preuve scientifique,
– cet amalgame constitue une véritable dérapage idéologique,
– cet amalgame est enfin fortement pathogène pour les enfants et leur famille.
Le collectif Pasde0deconduite , fort de ses signataires et des organisations qui le composent, engage les autorités à raison garder et à ne pas prendre les bébés et les enfants en otage d’une entreprise politicienne. Le collectif Pasde0deconduite appelle les familles et les citoyens, les professionnels de l’enfance, de la santé, de l’éducation, de l’accueil et du social, appelle aussi les scientifiques de toutes les disciplines concernées à porter cette même exigence.
Cliquez sur ce lien pour lire le chat accordé à Libération par Sylviane Giampino
Cliquez sur ce lien pour lire le texte de Roland Gori et Fabrice Leroy Rapport Bockel : citoyens responsables ou individus conformes ?
Cliquez sur ce lien pour lire le texte d’Hubert Montagner Le retour des "graines de violences"
Lire le rapport de M. Bockel
Cliquez sur ce lien pour visionner l’extrait de l’émission "Café Picouly" sur France 5 le 19 novembre 2010, où Sylviane Giampino était invitée à débattre avec le député Jacques-Alain Benisti sur le thème "Peut-on détecter des signes de délinquance chez les jeunes enfants ?"
(extrait mis en ligne avec l’aimable autorisation du producteur de l’émission, toute autre utilisation n’est pas autorisée)
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4 novembre 2010.
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9 février 2010.
Ce troisième colloque Pasde0deconduite explore les écarts respectifs qu’il y a entre prévention et prédiction, éducation et conditionnement.
Il s’agit notamment de :
• Mieux comprendre les hiatus entre prévention et évaluation des comportements des enfants.
• Préciser en quoi l’accompagnement vers la socialisation est d’une autre nature que les apprentissages précoces de conduites adaptatives.
• Analyser les méthodes, leurs fondements théoriques, leur cadre d’application.
En effet comment une politique bénéfique pour l’enfance et la famille pourrait-elle émerger de la logique de contrôle qui prévaut actuellement ? Malmener la dimension éthique dans le rapport à l’enfant n’ouvre-t-il pas… sur une impasse ?
Conformément à l’esprit de travail multidisciplinaire et citoyen du collectif Pasde0deconduite , ces questions seront abordées sous les aspects psychologique, médical, éducatif, philosophique, sociologique et politique.
Trois tables-rondes aborderont les thèmes :
• Adaptation, prévention : qu’est-ce qui rime, qu’est-ce qui prime ?
• De la socialisation à l’éducation, penser et grandir
• Enfance et famille : contrôle des billets ou invitation au voyage ?
Cliquer sur ce lien pour accéder au programme et au bulletin d’inscription à télécharger
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9 février 2010.
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5 avril 2009.
Le collectif Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans
* Des professionnels de l’enfance et de la famille, des citoyens se sont levés pour défendre ensemble une conception globale de la prévention dans le domaine psychologique : non prédictive, prévenante, humanisante et efficace.
* Ils mettent en question les concepts, les méthodes et les conclusions de l’expertise de l’Inserm sur « le trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent  » (septembre 2005) et leur traduction dans la loi de mars 2007 sur la prévention de la délinquance.
* Ils s’opposent aux tentatives de stigmatisation et de fichage qui menacent gravement la liberté des enfants et des familles et les espaces de soin et de prévention.
* Au printemps 2006, le gouvernement recule : avec ses 200 000 signataires, Pasde0deconduite obtient le retrait de l’article de la loi sur la prévention de la délinquance, qui préconisait le dépistage des enfants turbulents dès l’âge de 36 mois.
* Le 14 novembre 2006, suite au débat soutenu par Pasde0deconduite, l’Inserm s’engage à reconsidérer les méthodes de ses expertises en santé mentale.
* Malgré tout, les approches réductrices et déterministes de la vie psychique des enfants restent actives dans les pratiques, les recherches et les politiques.
(...)
Cliquez sur ce lien pour accéder au curriculum vitae complet de Pasde0deconduite
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5 avril 2009.
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25 mars 2008.
Fin 2005, l’Inserm publie une expertise sur le « trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent  ». Etablissant une corrélation entre des difficultés psychiques de l’enfant et une évolution vers la délinquance, elle préconise le dépistage du « trouble des conduites  » chez l’enfant dès le plus jeune âge. Au même moment, un plan gouvernemental de prévention de la délinquance prône une détection très précoce des « troubles comportementaux  » chez l’enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance.
Janvier 2006, l’appel « Pas de conduite pour les enfants de trois ans  » est lancé. Il dénonce une déviation prédictive de la prévention et s’élève contre les risques de dérives des pratiques de soins, notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle social. Il appelle à un débat démocratique sur la prévention, la protection et les soins prodigués aux enfants.
Très vite porté par près de 200 000 signataires, l’appel suscite un débat scientifique et de société d’une ampleur sans précédent, témoignant massivement d’un double refus : refus d’une prévention prédictive, du déterminisme biologique et du conditionnement car à trois ans, tout n’est pas joué ; refus ensuite, que la politique de sécurité s’empare des domaines qui relèvent de la politique de santé, notamment du dépistage précoce de problèmes psychologiques.
Juin 2006, "Pas de 0 de conduite" publie un premier ouvrage[1], tient colloque[2] et organise un débat national poursuivant la critique du rapport Inserm et dénonçant sa récupération politique.
Le gouvernement annonce alors le retrait de l’article sur le dépistage précoce du projet de loi prévention de la délinquance et renonce à l’idée d’un carnet de comportement dès la maternelle.
Dans le même temps, la validité scientifique de l’expertise de l’Inserm est de plus en plus contestée par l’immense majorité des professionnels concernés, par de très nombreux chercheurs et par de larges secteurs de l’opinion publique et des familles. Notamment, la pertinence de la notion même de "trouble des conduites".
A la demande du ministre de la santé, saisi par Pasde0deconduite, l’Inserm organise un colloque le 14 novembre 2006. C’est quasiment à une contre-expertise collective sur la question du dépistage des « troubles des conduites  » de l’enfant que se livrent tous les grands noms de la pédopsychiatrie française, et des pédiatres, psychologues, sociologues, épidémiologistes... Ce colloque dégage un rejet quasi unanime à l’égard des préconisations de dépistage précoce de la délinquance, d’un dépistage centré sur les seuls symptômes visibles, d’une approche sécuritaire des difficultés de santé. Tous les professionnels s’accordent sur la nécessité d’une prévention globale des troubles, dans le respect de l’humanité et de la singularité de l’enfant comme de sa famille. L’Inserm fait son "mea culpa" : dans sa conclusion, son porte parole annonce que les méthodes de travail des expertises Inserm dans le domaine psychique seront revues. Il y aura notamment prise en compte de la diversité des approches épistémologiques et pratiques, comme de l’expérience des acteurs de terrain et de l’apport des sciences humaines et sociales concernées par les problématiques considérées.
Février 2007, le Comité consultatif national d’éthique rend un avis[3] qui confirme les problèmes éthiques posés par le rapport Inserm. Le CCNE estime notamment qu’ « une approche visant à prédire une évolution vers des formes violentes de délinquance à partir de troubles précoces du comportement n’est pas pertinente sur le fond en l’état actuel des connaissances et doit donc être proscrite (…) Le développement d’une réflexion sur la différence entre prédiction, accompagnement, et prévention devrait être encouragé dans tous les secteurs de la société, en particulier ceux qui sont impliqués dans la prise en charge de l’enfance  ».
2007-2008, les questions de politiques et de recherche en prévention psychologique, soin et éducation, restent plus que jamais d’actualité : la publication en février 2007 d’une nouvelle expertise de l’Inserm sur les troubles de l’apprentissage chez l’enfant est loin de correspondre aux engagements pris.
Par ailleurs, sur le terrain, apparaissent des questionnaires de comportement lors de bilans de santé en école maternelle, des projets de recherche intrusifs et stigmatisants sur des difficultés des enfants ou encore des programmes de formation des personnels de crèche au conditionnement des tous-petits par un « développement des habiletés éducatives  » qui s’apparente au formatage de comportements. Ils ont provoqué de vives réactions des associations de parents ou de professionnels.
L’instrumentalisation de la recherche s’est à nouveau manifestée avec la mise en avant par des responsables politiques d’approches exclusivement neuro-biologiques des difficultés en lecture ; la promotion de thèses favorables à l’origine biologique des comportements humains s’est exprimée dans le débat public quant à la détermination prétendument génétique de la pédophilie.
Enfin, la loi votée sur la prévention de la délinquance épingle toujours plus les enfants et les familles en difficulté psychologique ou sociale. Elle fragilise encore le travail des professionnels chargés de les aider en remettant en question le secret professionnel.
C’est pourquoi, Pasde0deconduite persiste et signe. Depuis 3 ans, le collectif poursuit son travail et ses actions. Le débat scientifique s’approfondit : tenue d’un 2ème colloque en novembre 2007 et publication de l’ouvrage « Enfants turbulents : l’enfer est-il pavé de bonnes préventions ?  » [4] . Le collectif inscrit aussi son action dans les enjeux de société où une prévention éthique et humanisante envers les enfants risque d’être mise à mal : défense du secret professionnel dans la sphère de la santé et de l’action sociale (lettre ouverte aux candidats à ce sujet lors des présidentielles 2007), refus de mesures préjudiciables au développement psychique des enfants (assimilation de la difficulté scolaire au handicap, fichage du recours aux structures d’aide pour les enfants dans « Base-élèves  », droit de vivre en famille remis en cause pour les enfants de sans papiers, tentations de privilégier la réponse répressive plutôt qu’éducative dans la protection judiciaire de la jeunesse…).
Face au tentatives toujours actives d’approches prédictives et normatives des difficultés des enfants, Pasde0deconduite poursuit son action pour promouvoir une prévention et des soins psychologiques sur la base d’une approche globale, prévenante, humanisante et éthique.
[1] Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans ! Ouvrage collectif. Toulouse, Erès. 2006, 240p
[2] Prévention, dépistage des troubles du comportement chez l’enfant ? Actes du colloque Pasde0deconduite du 17/6/2006 , Société française de santé publique, Collection Santé & Société, n°11 novembre 2006
[3] http://www.pasde0deconduite.org/IMG/pdf/avis095_ccne.pdf
[4] Enfants turbulents : l’enfer est-il pavé de bonnes préventions ? Ouvrage collectif, Actes du 2ème colloque Pasde0deconduite du 10 novembre 2007. Toulouse, Erès, 2008, 300p.
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25 mars 2008.
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