"Il y a 4 ans, le ministre de l’Intérieur proposait, avec la réprobation que l’on sait, le dépistage des futurs délinquants par les professionnels de la petite enfance dès la crèche.
Devenu président de la République, il récidive dans sa dyslexie du développement de l’enfant et de sa famille et présente un sévère bégaiement coercitif dans l’énonciation de sa politique de l’enfance.
En effet, à l’occasion du 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant
– inauguré en grand « coup de pompe  » avec la suppression de la défenseure des enfants –, le président de la République a annoncé la tenue d’Etats généraux de l’enfance en 2010, dont le premier objectif vise à « améliorer la transmission de l’information préoccupante, prévue par la loi du 5 mars 2007 [relative à la protection de l’enfance], pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d’échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux  » (communiqué figurant sur le site de la présidence de la République).
Ainsi, de la même façon que la turbulence, parfois très bruyante, inhérente au cheminement du développement des enfants était assimilée à la prédiction d’une future délinquance, l’instabilité matérielle et l’insécurité affective dans lesquelles se débattent des parents en difficulté sont identifiées à cette figure supposément inquiétante de populations « nomades  ».
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