"Merci pour cette amicale invitation. La rencontre avec Christine Bellas-Cabane
s’est produite à la suite de ma réponse à l’interview de Cécile Prieur dans Le Monde du 23 septembre 2005 dans lequel je disais ce que je pensais du rapport de l’INSERM sur le trouble des conduites. Vous avez vu ce qu’a donné la prévention de la délinquance dans les banlieues au mois d’octobre-novembre. Et lorsqu’on s’est retrouvé en janvier 2006, je faisais un topo sur l’autisme à Aix-en-Provence, Christine était dans l’assistance. On a été très vite d’accord sur le fait qu’il ne fallait pas en rester là . Je pense que l’initiative des médecins de PMI, autour de Christine et Pierre d’abord, ensuite avec beaucoup d’autres, a pris une ampleur que, personnellement, je n’attendais pas du tout. Ces dernières années, après avoir connu une jeunesse militante active, voire hyperactive, sans Ritaline, je tiens à le préciser, je ne m’attendais pas à ce qu’un certain nombre de gens se réveillent et se mettent d’accord pour dire : "Il faut faire quelque chose pour empêcher que…" Quelle n’a pas été ma surprise, lors du 14 juin, de s’être réunis et d’avoir travaillé d’une façon intellectuelle et affective assez approfondie pour avancer un certain nombre de choses qui nourrissent notre combat. On peut dire cela sans nostalgie romantique.
Surtout quand le 14 novembre dernier, on a eu une réunion, à l’initiative de l’INSERM, dans laquelle ont été invités des membres de l’association "Pas de zéro de conduite". Et finalement, contrairement à ce que l’on pensait, quelque chose de "scientificoïde" s’est arrêté. On verra si ça tient, mais c’est déjà un premier résultat. (...)"
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