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Pratiques de prévention et de soins

  • L’expérience de la prévention précoce au Québec
    Michel Parazelli, Professeur-chercheur, Université du Québec àMontréal

    25 novembre 2006.


    "INTRODUCTION

    Contrairement au cliché fort répandu, "l’Amérique" n’est pas homogène sur le plan des approches d’intervention et de prévention en général. Même si certains courants idéologiques de la recherche scientifique font tout pour dominer, des résistances plus ou moins actives existent face aux diverses dogmatisations positivistes de l’intervention. C’est pourquoi
    il importe de bien expliquer non seulement les différentes orientations théoriques qui tentent de guider les pratiques de prévention précoce, mais aussi les principaux enjeux politiques qui les entourent. C’est l’objet même de ma présentation qui débutera par une brève mise en contexte historique de la prévention au Québec. Après quoi, j’aborderai les diverses approches théoriques de la prévention précoce au Québec en résumant les points de critique que nous avons formulés au sein du Groupe d’étude critique de la prévention précoce mis sur pied en 2000 àMontréal. Permettez-moi de vous proposer une lecture des enjeux politiques au sein desquels la prévention précoce s’inscrit et y trouve son utilité. Des liens seront établis entre nos pays respectifs afin de mieux comprendre le sens politique de la résurgence du regard positiviste dans le monde de la recherche sociale. Je terminerai en énonçant des pistes d’actions face àcette situation qui nous interpelle tous dans nos repères théoriques, éthiques et politiques. (...)"

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    L’expérience de la prévention précoce au Québec
    Michel Parazelli, Professeur-chercheur, Université du Québec àMontréal

    25 novembre 2006.

  • La prévention avec Françoise Dolto
    Sylviane Giampino, psychologue petite enfance, psychanalyste, fondatrice de l’Anapsy-pe

    25 novembre 2006.


    "Je n’ai pas été formée, ni été proche de Françoise Dolto bien que je l’aie connue. J’ai découvert ses apports théoriques et cliniques au fur et àmesure de mes questions professionnelles, notamment dans les lieux de consultation et d’accueil pour la petite enfance.
    Dans le monde analytique, Françoise Dolto fut une énigme, parfois un scandale. Auprès des professionnels, elle était "magique" pour les uns, "dangereuse" pour les autres ; au sentiment d’évidence qu’elle procurait, certains réagissaient par le mépris, d’autres, plus nombreux, par la croyance, la fascination…
    Etait présente la tentation de "faire sa Dolto". Ce parfum de croyance qui émanait de sa pratique avec les tout-petits, tenait àson parti pris pour le sujet humain, pour ses capacités às’en sortir, son pari sur la vie, son pari sur la vie psychique où jamais rien n’est définitivement
    perdu.
    Ce que je trouve intéressant chez Françoise Dolto, c’est justement ce qui lui a valu le plus de critique, àsavoir son souci de transmettre ses découvertes en psychanalyse. Ce faisant elle poursuivait un objectif de prévention. Et c’est sur cet aspect "prévention" de sa démarche que la critique àson égard fut la plus vive. (...)"

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    La prévention avec Françoise Dolto
    Sylviane Giampino, psychologue petite enfance, psychanalyste, fondatrice de l’Anapsy-pe

    25 novembre 2006.

  • Le pavé des troubles des conduites dans la mare de l’approche préventive des difficultés de l’enfant
    Pr Pierre Delion, chef du service de pédopsychiatrie du CHRU de Lille

    25 novembre 2006.


    "Merci pour cette amicale invitation. La rencontre avec Christine Bellas-Cabane
    s’est produite àla suite de ma réponse àl’interview de Cécile Prieur dans Le Monde du 23 septembre 2005 dans lequel je disais ce que je pensais du rapport de l’INSERM sur le trouble des conduites. Vous avez vu ce qu’a donné la prévention de la délinquance dans les banlieues au mois d’octobre-novembre. Et lorsqu’on s’est retrouvé en janvier 2006, je faisais un topo sur l’autisme àAix-en-Provence, Christine était dans l’assistance. On a été très vite d’accord sur le fait qu’il ne fallait pas en rester là. Je pense que l’initiative des médecins de PMI, autour de Christine et Pierre d’abord, ensuite avec beaucoup d’autres, a pris une ampleur que, personnellement, je n’attendais pas du tout. Ces dernières années, après avoir connu une jeunesse militante active, voire hyperactive, sans Ritaline, je tiens àle préciser, je ne m’attendais pas àce qu’un certain nombre de gens se réveillent et se mettent d’accord pour dire : "Il faut faire quelque chose pour empêcher que…" Quelle n’a pas été ma surprise, lors du 14 juin, de s’être réunis et d’avoir travaillé d’une façon intellectuelle et affective assez approfondie pour avancer un certain nombre de choses qui nourrissent notre combat. On peut dire cela sans nostalgie romantique.
    Surtout quand le 14 novembre dernier, on a eu une réunion, àl’initiative de l’INSERM, dans laquelle ont été invités des membres de l’association "Pas de zéro de conduite". Et finalement, contrairement àce que l’on pensait, quelque chose de "scientificoïde" s’est arrêté. On verra si ça tient, mais c’est déjàun premier résultat. (...)"

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    Le pavé des troubles des conduites dans la mare de l’approche préventive des difficultés de l’enfant
    Pr Pierre Delion, chef du service de pédopsychiatrie du CHRU de Lille

    25 novembre 2006.

  • Travail de prévention en résonance avec le bébé qui est en nous
    Pr Bernard Golse, Chef de service de pédopsychiatrie, Hôpital Necker-Enfants malades Paris

    25 novembre 2006.


    "Permettez-moi tout d’abord de remercier les organisateurs de m’avoir invité àparticiper àce colloque sur ce thème extrêmement important dans le contexte actuel, compte tenu de toutes les retombées scientifiques et politiques de l’expertise médicale collective de l’INSERM, sur le dépistage, dès la toute petite enfance, des risques de délinquance, de prévention de la délinquance… Je me suis déjàexprimé
    sur les risques politiques et scientifiques de cette expertise collective de l’INSERM. (...)"

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    Travail de prévention en résonance avec le bébé qui est en nous
    Pr Bernard Golse, Chef de service de pédopsychiatrie, Hôpital Necker-Enfants malades Paris

    25 novembre 2006.

  • Accompagnement, prévention ou prédiction ? Pour une approche éthique de l’enfant comme sujet
    Jean-Claude Ameisen, président du comité d’éthique de l’Inserm

    25 novembre 2006.


    "Fondée sur le refus d’abandon, la volonté d’accompagner et de soulager la souffrance humaine, la médecine est probablement l’une des formes les plus anciennes d’affirmation implicite des droits de l’homme, longtemps avant qu’ils n’aient fait l’objet d’une reconnaissance explicite. Au point qu’Emmanuel Levinas définissait l’éthique comme "le reflet de la vocation médicale de l’homme".
    Pourtant, au coeur de la pratique médicale existe souvent, àl’état latent, un conflit entre le devoir d’aider au mieux la personne souffrante et le devoir d’aider au mieux la collectivité. Ce conflit peut se manifester dans plusieurs circonstances. L’une d’elles concerne la santé publique. À l’obligation de soigner au mieux la personne souffrante s’oppose parfois
    l’obligation de protéger dans le même temps la collectivité des dangers auxquels l’expose - ou pourrait l’exposer - la personne malade. C’est le cas notamment des maladies infectieuses contagieuses et des maladies psychiatriques qui s’accompagnent de comportements agressifs. Ces maladies ont favorisé, depuis toujours, une vision profondément
    ambiguë des malades et des personnes exposées : àla fois victimes et menaces, complices - voire coupables de leur maladie. Et cette vision a très souvent été àl’origine d’une stigmatisation, d’un rejet, d’une exclusion, voire d’une déshumanisation. D’autant plus que l’isolement et l’exclusion des malades et des personnes exposées constituent souvent, par eux-mêmes, des mesures très efficaces de prévention pour la société.
    Comment faire en sorte, dans de telles circonstances, que la médecine, et la recherche biomédicale, de plus en plus étroitement associée àla pratique médicale, et de plus en plus garante de son efficacité, ne deviennent pas, soudain, dans une forme de retournement paradoxal, elles-mêmes sources de souffrance et d’abandon ? Comment concilier au mieux la pratique médicale avec les valeurs qui la fondent, c’est-à-dire l’accompagnement de la personne souffrante ?
    Et pour en venir au thème de cette journée, lorsqu’il s’agit d’un enfant, d’un très jeune enfant âgé de trois ou quatre ans qui présente des problèmes de comportement, est-ce que la médecine doit d’abord le considérer comme un enfant dangereux – un futur délinquant – dont il faudrait d’ores et déjàprotéger la société, ou avant tout comme un enfant en souffrance et en danger, qu’il faudrait accompagner ? (...)"

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    Accompagnement, prévention ou prédiction ? Pour une approche éthique de l’enfant comme sujet
    Jean-Claude Ameisen, président du comité d’éthique de l’Inserm

    25 novembre 2006.

  • Un manifeste des lieux d’accueil parents-enfants

    5 mai 2006.


    "Nous témoignons, en nous fondant sur notre pratique d’accueil auprès des jeunes enfants et de leurs parents dès la naissance. Cette approche attentive àtous les aspects de la vie de l’enfant et àses déterminants familiaux requiert présence et écoute, disponibilité dans la durée et ouverture àtout ce qui se livre et se dépose. (...)"

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    Un manifeste des lieux d’accueil parents-enfants

    5 mai 2006.


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